You are seeing the paginated version of the page.
It was specially created to help search engines like Google to build the proper search index.

Click to load the full version of the page
Programme national nutrition santé 2019-2023 (PNNS 4): volet Outre-Mer. Ministère des solidarités et de la santé, septembre 2022, 77p.
Le plan national nutrition santé (PNNS) 2019-2023 fixe les objectifs, principes et orientations de la politique nutritionnelle. Les départements et régions d’Outre-mer font face à de fortes inégalités sociales en nutrition et une prévalence des maladies chroniques supérieure à l’hexagone (surpoids, obésité, diabète notamment). Pour répondre à ces enjeux, le PNNS prévoit d’« adapter des actions favorables à la santé dans le domaine de la nutrition aux spécifi
cités des territoires ultramarins ». Ainsi, la Direction générale de la Santé a mandaté l’Institut de recherche pour le développement (IRD) afin de mener une expertise collective sur la nutrition en outre-mer avec pour objectif d’orienter les politiques publiques. Sur la base des travaux d’expertise, le volet Outre-mer du PNNS 4, co-piloté par la Direction générale de la Santé et la Direction générale des Outre-mer, a été co-construit avec les acteurs impliqués dont les Agences régionales de santé (ARS) et préfectures ultramarines afin de mobiliser l’ensemble des acteurs et répondre aux spécificités de ces territoires. Il concerne les 5 départements et régions d’Outre-mer : Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique et Mayotte. Au final, les 24 recommandations de l’expertise formulent des propositions d’actions sur l’environnement alimentaire, physique et de soins, les actions en faveur des plus vulnérables et des recommandations d’études et de recherches.
NOIROT Laurence, DELAMAIRE Corinne
Conception des nouvelles recommandations concernant la diversification alimentaire des enfants de moins de 3 ans. Méthodes et repères Santé publique France, 10/2022, 31 p.
Ce rapport présente le processus d'élaboration des nouvelles recommandations concernant la diversification alimentaire des enfants de moins de 3 ans, publiées en septembre 2021, la teneur de ces recommandations, les supports d'information réalisés et le dispositif de communication spécifique mis en place pour faciliter l'appropriation des ces recommandations par les parents et les professionnels. [Résumé Ireps Normandie]
Maurice Bilionière, Zinaïda Salibekyan-Rosain (Insee)
En Guadeloupe, les produits alimentaires sont 42 % plus chers qu’en France métropolitaine. Insee Analyse Guadeloupe n°73 - 11/07/2023, 4p.
En 2022, l’écart de prix entre la Guadeloupe et la France métropolitaine atteint +16 %. Cet écart prend en compte les différences de mode de consommation des ménages selon les territoires et est en légère hausse par rapport à 2015. L’écart de prix est particulièrement élevé pour l’alimentation (+42 %), l’un des premiers postes de consommation des Guadeloupéens. Les prix de la santé, qui représentent 14 % des dépenses d’un ménage guadeloupéen, sont également plus élevés de 16 %. L’écart de prix pour les services de communication est particulièrement élevé avec la France métropolitaine (+36 %). En revanche, les écarts de prix sont moins accentués pour le logement et les transports.
Conseil national de l'alimentation (CNA) Prévenir et lutter contre la précarité alimentaire. Avis 91 CNA, 10/2022, 114 p.
En ligne sur le site du Conseil national sur l'alimentation
Le Conseil national de l'alimentation (CNA) s'est autosaisi en 2021 pour mener une réflexion sur la prévention et la lutte contre la précarité alimentaire. Le présent avis est issu des travaux d'un groupe de concertation qui ont débuté en octobre 2021. Cet avis présente dans un premier temps une partie sur les constats et les enjeux en matière de prévention et de lutte contre la précarité alimentaire en France. À partir de ces constats et enjeux le CNA émet des recommandations op
érationnelles. Ces recommandations sont réparties en quatre ambitions : - Prendre le problème à la racine pour garantir l'accès de toutes et tous à l'alimentation ; - Mieux connaître la précarité alimentaire et mieux suivre les politiques visant à la prévenir et à la combattre; - Améliorer l'aide alimentaire telle que définie à l'article L. 266-2 du code de l'action sociale et des familles (« fourniture de denrées alimentaires aux personnes en situation de vulnérabilité économique ou sociale, assortie de la proposition d'un accompagnement ») ; - Développer les initiatives complémentaires ou alternatives à l'aide alimentaire.
MARCHAND Frédéric, CHABANET Dominique
Projets Alimentaires Territoriaux « Plus vite, plus haut, plus fort » (rapport). Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, 07/2022, 50 p.
Ce rapport est le fruit de la mission d'évaluation du dispositif des Projets Alimentaires Territoriaux (PAT). Il dresse un état des lieux du dispositif et formule une série de préconisations en mettant en exergue la nécessité de passer à une nouvelle dimension
pour accompagner et pérénniser le déploiement des PAT sur l'ensemble du territoire. Les points d'attention principaux portent sur les sujets suivants : pilotage, gouvernance, politique alimentaire, compétence territoriale des collectivités, animation, objectifs, organisation, problématique budgétaire, diagnostic de territoire, coordination et évaluation.
ADEME, ECO2 Initiative, ASAL S., PETIT M., MEYER J.,
Impact environnemental de l'alimentation en Outre-Mer - Guadeloupe. Agence de la transition écologique (ADEME) Antilles Guyane, mai 2022, 187p.
Cette étude, complémentaire de celles menées en France hexagonale sur l'empreinte GES de l'alimentation, répond aux objectifs suivants pour les Outre-Mer : Réaliser un état des lieux de l'alimentation Évaluer l'empreinte carbone et énergétique de l'alimentation Proposer une définition commune et des pistes de réflexions adaptées aux territoires ultra-marins, en tenant compte de la spécificité de chacun. L'étude a permis d'identifier le niveau de dépendance alimentaire des DROM-COM aux importations et l'empreinte carbone de l'alimentation dans chaque territoire. Elle a produit des données nouvelles autour de l'impact de l'alimentation et des recommandations pour les approfondir. Huit territoires ont été analysés dans cette étude : Guyane, Martinique, Guadeloupe, Réunion, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie Française et Saint-Pierre-et-Miquelon.
Rapport d'information sur la lutte contre l'obésité DESEYNE Chantal, DEVESA Brigitte, MEUNIER Michelle Sénat, 06/2022, 181 p.
La pandémie de covid-19 ne doit pas en faire oublier une autre : le surpoids et l'obésité, qui figurent parmi les premières comorbidités associées au virus. En 2016, près de 2 milliards d'adultes (39 pourcents) étaient en surpoids et, sur ce total, plus de 650 millions étaient obèses, soit 13 pourcents de la population mondiale. La situation de la France reste plus rassurante en matière de surcharge pondérale que celle de certains de ses voisins mais n'en deme
ure pas moins préoccupante : un adulte sur deux est en surpoids, et 17 pourcents sont obèses, ce qui est à peu près stable sur la période récente, mais en augmentation depuis vingt ans. Ces chiffres globaux dissimulent une grande hétérogénéité sociale et géographique, et qui s'accroît. L'action publique en matière de nutrition-santé doit encore se structurer et se renforcer. Les rapporteures estiment surtout indispensable de rééquilibrer les efforts : en promouvant des préférences favorables à la santé et en réunissant pour les individus les conditions d'un environnement plus sain, plutôt qu'en misant sur leur responsabilisation. Les recommandations formulées par le rapport suivent ce fil conducteur : éduquer précocement à l'alimentation et à la cuisine, encadrer strictement la publicité visant les enfants à la télévision ainsi que le marketing agressif en faveur d'aliments trop gras ou trop sucrés, faire évoluer l'algorithme et l'affichage du Nutri-Score pour mieux prendre en compte les aliments ultra-transformés, réguler l'installation des nouveaux restaurants de restauration rapide (« fast foods ») à proximité des écoles, collèges et lycées, mais aussi mieux prendre en charge les personnes.
Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP)
L'alimentation à la croisée des champs de l'action publique et de la vie associative. Dossier
In Les cahiers de l'action, n° 58, avril 2022, 88 p.
Ce numéro des Cahiers de l’action a pour ambition d'ider à mieux comprendre comment se traduisent les évolutions de l’action publique et des dynamiques associatives autour des enjeux alimentaires. Il donne à voir, tout d’abord, plusieurs expériences dont l’objectif est de construire de nouvelles formes de solidarité alimentaire, ancrées dans des logiques de participation citoyenne, de développement social, et de resserrement des liens entre producteurs et consommateurs. Ces expériences sont mises en regard d’une proposition qui consiste à envisager l’accès à l’alimentation dans une perspective systémique et démocratique avec la création d’une sécurité sociale de l’alimentation. Le numéro explore ensuite comment des pratiques de restauration – qu’elles soient collectives ou qu’elles prennent place dans des projets impliquant des jeunes – peuvent constituer un levier d’intégration des multiples enjeux d’alimentation, d’éducation et d’engagement. La question de l’alimentation peut également jouer un rôle moteur dans le développement local, ce qu’illustre l’essor des projets alimentaires territoriaux (PAT), dont certains intègrent une dynamique de participation des habitants sous la forme d’ateliers de cuisine par exemple. Enfin, le numéro revient sur la création d’un outil numérique d’aide au diagnostic des besoins alimentaires à différentes échelles de territoire. [D'après le résumé CoSOTer]


La crise sanitaire a accentué la précarité des bénéficiaires de l’aide alimentaire
INSEE Première n°1907
26/06/2022

Les bénéficiaires de l’aide alimentaire fin 2021 forment un public très hétérogène, dont le profil varie beaucoup selon le type d’aide distribuée. Les personnes fréquentant les distributions de repas sont principalement des hommes, vivant seuls et sans logement personnel. À l’inverse, les bénéficiaires des colis ou des épiceries sociales sont le plus souvent des familles vivant dans leur propre logement, avec une surreprésentation des femmes seules avec enfants. Environ la moitié des recourants à l’aide alimentaire sont des personnes immigrées.

Les personnes recourant à l’aide alimentaire vivent dans des conditions précaires, avec notamment des ressources faibles et des problèmes de santé fréquents. Un recourant sur quatre bénéficie par ailleurs d’aides associatives autres qu’alimentaires, et l’aide informelle constitue souvent un complément essentiel.

Même si, parmi les bénéficiaires d’une aide alimentaire fin 2021, la moitié y a recours depuis moins de 2 ans, seule une minorité des recourants (environ 10 %) déclare s’être tourné vers l’aide alimentaire du fait de la crise sanitaire. Néanmoins, nombreux sont ceux pour qui la crise a dégradé les conditions d’existence, en particulier au niveau financier. L’impact de la crise est notamment marqué pour le public étudiant, majoritairement étranger.

En ligne sur le site de l'INSEE

BUDAL Spelca, POUJOL Virginie, SCHERE Pauline et al.
L’alimentation des personnes en situation de précarité : de l’assignation à l’émancipation ? Construire des Tiers-Lieux de solidarité et de transition alimentaire avec et pour tou.te.s (rapport). Laboratoire d'études et de recherche sur l'intervention sociale (Léris), 03/2022, 48 p.
Cette recherche-action coopérative portée par le Laboratoire d'études et de recherche sur l'intervention sociale (LERIS) en partenariat avec le réseau INPACT Occitanie prolonge un premier programme de recherche-action mené par le LERIS et le Secours Populaire en Occitanie de 2016 à 2018, intitulé “La solidarité alimentaire en circuit-court : un vecteur d’émancipation”. Financé par la Fondation de France et la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) Occitanie, elle a pour objectif de contribuer à la conception, au développement et à l’analyse de Tiers-Lieux de solidarité et de transition alimentaire. Les acteurs de six territoires au sein de quartiers prioritaires, situés dans le Gard, l’Hérault et la Lozère ont été accompagnés et observés dans leurs processus d’expérimentation de Tiers-Lieux de solidarité et de transition alimentaire.